

Collectif Vigilance Méthanisation Corcoué
Cette méthode de transformation des matières organiques en énergie menace notamment les eaux et les élevages.
Selon la Mission sénatoriale, le projet de méthaniseur XXL de Métha Herbauges en Loire Atlantique, « c’est le contre-exemple de ce qu’il faut faire. La zone pour aller chercher les effluents d’élevage est à plus de 70km ce qui est beaucoup trop éloigné » (certaines fermes du projet sont à 42 km ..petit calcul… pour aller chercher le fumier, lisier ou cive… 42km aller,42km retour + 42km pour rapporter le digestat puis 42km pour retourner au méthaniseur = 168km parcourus avec des camions de 40tonnes ). Les risques environnementaux et agricoles ont bien été identifiés par la mission sénatoriale sans plus de propositions concrètes regrette Nicolas Girod, secrétaire national de la confédération paysanne. Les Méthaniseurs se développent en France à vitesse XXL et les collectifs qui s’y opposent se créent à la même vitesse. Témoignages de riverains qui luttent contre ce greenwashing à Tencin, à Lumbin, à Saint Romain-de-Surieu à Corcoué sur Logne …
Interview de Daniel Chateigner, physicien et enseignant-chercheur à l’université de Caen Normandie, sur le rôle du CO2 dans la méthanisation agricole. Dans cette vidéo, il explique pourquoi le biogaz décarbone plus les sols que l’atmosphère.
Ouest France article du 11 Mai 2021 / Kate Stent
L’ odeur du fumier, ils n’en veulent pas, et ils se sont réunis ce lundi 19 octobre pour le dire. La commune de Corcoué-sur-Logne, à 30 minutes au sud de Nantes, a été choisie pour installer un futur site géant de méthanisation capable de recycler plusieurs centaines de milliers de tonnes de déjection animale par an. Mais les habitants ne souhaitent pas voir leur village devenir, ils le disent eux même, « la capitale de la bouse ».
Les opposants à ce projet pharaonique dénoncent la méthanisation industrielle. Cette usine XXL franco-danoise doit coûter 70 millions d’euros et rassembler 230 exploitations agricoles. Elle devrait être capable de traiter 548.000 tonnes de lisier par an.
« Moi, ce que je crains le plus, c’est d’avoir une agriculture qui devienne forcément intensive avec des vaches dans les étables pour pouvoir récupérer le lisier et non plus au pré où ce sont les meilleures protéines, regrette une manifestante. On va produire du gaz à grandes dépenses de diesel puisqu’il y aura des camions qui vont rouler du matin au soir. »
On est sur l’industrialisation de l’écologie Damien, porte parole du collectif d’opposants. Partager la citation
« Je ne suis pas sûr que ce projet soit synonyme de progrès aujourd’hui », note un autre opposant. On est loin d’un projet de transition écologique selon Damien, menuisier et porte-parole du mouvement : « Là, on est sur l’industrialisation de l’écologie. »
Crédit Image : Patrice Gabard/RTL | Crédit Média : RTL | Durée : 01:31 | Date : 20/10/2020
Lors de ses recherches, Christophe Philippe a découvert que le méthaniseur de Gramat avait des conséquences sur la population de deux espèces de bourdons, qui butinent des plantes de la famille des Fabaceae, qui constituent des engrais naturels et qui disparaissent du fait de l’injection d’azote organique dans le sol. Ainsi, ces deux bourdons, mais aussi probablement d’autres espèces d’insectes butineurs, sont impactés.